La cave est ouverte…

Laboratoire de mes expériences, ce lieu a toujours mon territoire fidèle. L’antre de mes premières peurs surmontées parce que je savais que rien ne perdurait ici, de mes premiers réconforts aussi quand sur la surface, l’enfer s’abattait sur les frêles épaules de l’enfant qui n’avait pas le droit de vivre. Il paraît que l’on s’habitue à tout et je plussoie puisque de cet endroit, j’en ai tiré une force incroyable capable de dépasser toutes les limites imposées par notre société qui ne veut ni voir ni entendre les plaintes aphones des abandonnés à des sorts inavouables…

Aujourd’hui, c’est fièrement que j’embrasse ce lieu qui m’a tout donné. Mon authenticité. Mon humanité. Mes faiblesses aussi et je peux ainsi coucher librement toutes les densités de vision qui me pe

Nomination au sein du G100

Aujourd’hui, j’ai l’immense honneur et la humble joie de vous annoncer que je prends officiellement de nouvelles fonctions en plus de la poursuite de ma carrière d’Artiste Romancier.

Je vous informe être nommé comme Conseiller pour la France sous l’égide du Club Denim « He for She » dans le cadre du G100 et aux cotés de Madame Bouyad Horia. Nous intégrons l’équipe internationale de Madame Charlene Doak-Gebauer chargée de la Protection de l’Enfance.

Dès le 19 janvier 2023 prochain, invité à ma première conférence internationale, j’apporterai toute mon expérience et toute mon énergie pour cette lutte qui nous concerne TOUS et qui ne mérite aucun repos.

J’aimerais adresser mes remerciements les plus sincères et les plus chaleureux à l’intention de Madame la Présidente et Fondatrice du G100, Madame Harbeen Orara, pour sa confiance et son grand accueil au sein de sa puissante organisation.

Je voudrais aussi remercier Madame Rabab El Akhawi ainsi que son mari, Monsieur Daniel Couriol pour les nombreuses conversations et échanges qui m’ont poussé à accepter d’embrasser pareille contribution pour la protection de l’enfance, cause qui me tient à cœur et pour laquelle, il m’est permis d’honorer la mémoire et le nom de la femme de ma vie, ma grand-mère, Madame Janine Robert.

QU’EST-CE QUE LE G100 ?

Le G100 est un groupe autonome de 100 femmes leaders du Monde entier, dans 100 secteurs divers, soutenu par 100 éminents champions He for She, pour un puissant plaidoyer, une sensibilisation et un impact au sein des gouvernements et des organisations mondiales pour un avenir égalitaire entre les sexes. G100 est un groupe de réflexion action + avec une perspective globale, interculturelle, intersectionnelle et intentionnelle vers la paix, la parité et la prospérité pour tous.

Le G100 comprend une ligne de personnalités éminentes et d’excellence, notamment des lauréats du Prix Nobel, d’anciens chefs d’État, des ministres, des femmes d’affaires, des philanthropes, des investisseurs, des entrepreneurs, des dirigeants d’entreprise et communautaires – un club puissant et un groupe de femmes leaders et performantes de tous horizons qui souhaitent redonner et nous faire avancer tous en tant qu’architectes du futur.

ABY, 2ème Clip…

Chercher les spotlights et jouer des coudes, trop peu pour moi… Mon plaisir est ailleurs. Dans les ombres et autres tourments, mais surtout dans un partage fasson fasson plein d’émotions avec les deux ou cinq lecteurs qui seraient amenés à suivre mes écrits.
Cette nuit, j’en ai terminé avec le 2ème clip annonciateur de la future Bande Annonce du redux de ABY, la première enquête tirée des sous-sols du 10th Precinct : un roman que j’ai rédigé en auto-édité et ce titre va enfin sortir chez un éditeur…

ABY, c’est l’histoire d’une rencontre au soir de Halloween 2012, en pleine tempête Sandy, un huis-clos pour un ordre : N’y descendez jamais ! La Grande Dame de Harlem a encore plein de choses à confier, mais à qui ?

Likez, Partagez, Abonnez-vous…
Promis, foi de Jaja, vos prochains Halloween ne seront plus jamais comme avant…

3985 mails plus tard…

Deux années de convalescence et un bilan tombe : 3985 mails stagnaient dans ma boite mail. Toute l’actualité des ressentis des blogueurs que je suis depuis un bail laissée à l’état de friche et ma foi, cumuler autant de retard, c’était une infâme honte. J’avoue…

Fin de la posture larmoyante et retour aux choses sérieuses. Encore plus après le signal claironné par l’équipe de médecins en charge de réparer la carcasse meurtrie…

L’invitation à reprendre la route était là et sans hésiter, pour celles et ceux qui me connaissent vraiment, je me suis rué vers le dehors pour m’extirper « au plus vite » de cette inconfortable situation…

Sauf que, il y a eu un hic… Mondial de surcroît et le bonhomme avec ces 8 mois d’entrainements sur les rives du Styx, il a eu droit à un tour de plus pour en baver sa race d’homo sapiens sapiens, à en suer son eau putride, mais tel était le prix à payer pour se remettre de ses émotions… Et elles étaient nombreuses…

En effet, le doute persistait dans cette période aux embruns d’indécisions. La morne plaine traversée présentait nulle trace existante d’un possible mail, d’un courrier apporté grassement par nos facteurs masqués, voire même de l’atterrissage d’un pigeon voyageur sur le balcon jardiné… L’appel du pied d’un éditeur pour m’élancer vers les cieux de la publication de mes écrits, que me restait-il à faire comme options inexploitées ?

La prostitution ou l’intendance des devoirs de ma fonction…

Un choix qui aurait pu être cornélien, mais avec mon physique sur le retour, mon lifting de déficient, j’ai préféré, sans même consulter la plèbe, me réorganiser pour être efficace au plus vite et ainsi, redémarrer la machine pour repartir par là-bas, tu sais quoi… Voilà donc le programme, à vos bons yeux messieurs dames…

Depuis la fin du confinement et sans se faire prier une seconde fois, j’ai émergé avec l’envie de tout casser. De reprendre et de continuer ce que je fais : écrire… Griffonner de futures histoires de l’après #Aby… Inventer de fantasques scénarii, mais, comme dans tout bon plan sur la comète, tout devait prendre sens. Tout devait être carré, précis et pointu, digne des plus grandes citations philosophiques d’Eric Cantona… Tout se jouerait à présent au plus près du millimètre carré…

Acte I : La santé, toujours et encore…

On peut avoir toute l’envie du monde, d’être prêt à se donner corps et âmes à une passion, aussi futile soit-elle, de mon point de vue, tant que tout n’est pas bien ancré sur un socle de marbre, rien ne tiendra la route sur le long terme… Bon, je dois concéder que j’ai eu droit à pas mal d’explications de texte de la part de médecins, charmants au demeurant, afin de bien me carrer dans le crâne ce que pas mal des autres ignorent (95% de la population à un ou deux doigts près)

Depuis ma sortie du centre hospitalier, le 26 novembre dernier, après trois semaines de remises en question, d’aides psychologiques, de conseils sur les petits riens de la vie, de pouvoir allier ma passion à cette discipline que je me devais d’avoir, de concert avec l’équipe médicale, nous avons tiré des plans sur une comète : Lahallezonyva, avec le Hashtag, ça pète bien plus à la lecture en fait…

Finis donc les interludes de pleureuse Cosette où je déversais des larmes de crocodiles sur une condition non consciente de mon état réel… En effet, quand on m’a annoncé être malade depuis des décennies, sans le savoir, en passant entre les gouttes parce que ce genre de truc déficient, ça te chope de façon pernicieuse, devant l’immensité des dégâts causés par la maladie qui me rongeait, quand on m’a dit :

~~ C’est pas la joie…

Devinez-vous ma réponse ?

~~ Moi, c’est Fabrice LIEGEOIS. Pas la joie, c’est pour le voisin…

Je suis entier ma bonne dame et surtout, je suis un battant. On ne vit pas dans les enfers sans apprendre un tant soit peu… Mon choix s’est donc résumé à joindre l’utile à l’agréable : me concocter un objectif de remise en forme afin de retourner sur les devants des starting-blocks. Commençons par ça déjà… J’ai pourtant l’impression de me répéter, non ?

Bref, l’idée fixe restant de se préparer à un futur radieux ou envisagé comme tel, mais je l’accompagnerai alors d’une autre prérogative : disparaître des écrans radars et refaire surface, comme à l’accoutumée et le moment venu, par le côté aveugle.

Un jour. En pleine forme. Présentable physiquement surtout…

Acte II : Silence radio, on bosse…

Lire 3985 mails en retard, certains pourraient penser qu’il s’agit d’une perte de temps et qu’il vaudrait mieux foutre tout ça à la poubelle. Lire de l’actualité dépassée depuis des lustres, faut être timbré ou n’avoir que ça à faire, comme passe-temps après être passé si près de la Grande Faucheuse qui vous avait pourtant pris en auto-stop… Hélas, c’est encore une fois mal me connaître…

J’aime lire les billets d’humeur des blogueurs. De connaître les ressentis a une importance selon moi… Non pas pour tout savoir sur leurs goûts et leurs couleurs, car figurez-vous, certains ont une vaste palette de lectures, d’autres abordent des sujets riches et variés et même parmi eux, on y trouve de vraies critiques argumentées sur des choix qui feraient jaser les cours aux miracles des groupies socialement connectées… Et puis la dernière raison de m’intéresser à eux est simple : trouver des sources et des motivations à mes propres lectures.

Enfin, psychologiquement parlant, de revivre ces deux années au travers des yeux d’autrui, ça m’a permis d’effacer les peines accumulées : ne plus avoir d’éditrice et se retrouver dans le caniveau avec un roman retravaillé, ne pas pouvoir aller en salon et faire partie de cette grande famille du Noir… Kleenex ?

Sauf que, pour en revenir au sujet de fond, transcrire les densités de ses propres visions, ça peut paraître simple, mais ça ne l’est pas. Il faut donc de la nourriture pour aider à accoucher de phrases qui seront percutantes, qui accrocheront le regard et l’âme de lecteurs et pourquoi pas, qui seront des franches démarcations de votre style avec celui des autres… En clair, la centaine de blogueurs me permet d’avoir un éventail assez large de possibilités de lecture… Plusieurs avis valent mieux qu’un seul et, sans fondre devant les superlatifs pompeux parfois transcrits sur certains avis, des blogueurs m’accrochent la rétine pour de bon et m’ont permis de consolider mes futurs choix…

Outre mes recherches documentées pour chacun de mes quatre futurs romans, ce qui constituaient déjà une bonne grosse bibliothèque des familles, il en résulte maintenant que me voilà depuis peu avec une liste de 220 nouveaux livres à lire. Certains ont été catégorisés en lien avec mes futurs écrits afin de me permettre d’être en symbiose avec les différentes phases de gestation de mes jets et avec l’espoir de gagner en volume… Parce que le mec, il en a encore derrière la tête. De quoi ?

Acte III : Nettoyage en prévision…

On ne revient pas en étant le même. Personne… Vous pouvez donc allégrement comprendre qu’avec tout ce temps octroyé à la masturbation de mes lobes, même si j’ai fait vœu de silence, j’ai aussi pris des décisions concernant ma carrière d’Artiste Romancier qui manquait cruellement de professionnalisme…

Fini le bizutage. Fini l’apprentissage des mœurs à adopter. Je resterai moi quoi qu’il advienne et à commencer par ce blog qui subira, dans les prochaines semaines, une refonte totale. Un profond lifting vers une mue finale qui sera une façade plus lisse et plus en adéquation avec mes aspirations professionnelles…

De plus, à l’heure actuelle, pas mal de lignes bougent à l’inconscience des lecteurs et je me répèterai, mais je me dois d’être prêt si jamais, par le plus grand des hasards, il se pourrait que… Finalement, je termine par des remerciements chaleureux à l’intention de la petite centaine de personnes qui a pris soin de me témoigner leur soutien, leurs encouragements, leurs partages d’affection durant le temps de mon exil. Merci pour tous vos messages qui m’ont réconforté au plus bas de la vague et je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures…

End of Transmission… 7/11/2K21.

Toukananetine Over !

2019… Une année de plus terminée, la 49ème pour ma gueule et déjà, j’ai bien senti de mes jeunes printemps qu’ils sont un bien lointain souvenir. Les prémices de la vieillesse m’ont frappé à plusieurs reprises, par trois fois afin de me rappeler que l’on doit se préserver si l’on désire rester le plus longtemps possible. Normal au regard de tout ce qu’il me reste à faire.

Alors 2019 ne restera pas dans les annales. Le bilan est aussi maigre qu’une peau de chagrin… Toute cette actualité puante qui annonce la fin du Monde… Toutes ces nouvelles qui ont été déversées afin de nous contraindre d’être en conformité sur ce que l’on doit penser, sur ce que l’on doit faire, sur comment on doit vivre… Les temps d’Auguste sont de retour…

Sincèrement, je me dis que je n’étais pas trop mal lotis en convalescence et que j’ai bien raison de m’occuper de mes petits délires insignifiants… Dans mon coin, je profite de la vie sans déranger qui que ce soit et je me fais oublier…

Au nom des miens, nous vous adressons tous nos vœux pour cette nouvelle année que nous vous espérons joyeuse, auréolée d’une grande santé et n’oubliez pas d’être bienveillant envers les autres… On n’a pas dit d’être gentil…

Qu’a fait Liégeois ?

N'y descendez jamais !(2)Fabrice LIÉGEOIS, c’est un personnage. Un romancier d’histoires qui font peur dans le noir, qui font mal au-dedans. Son premier roman, N’y descendez jamais ! Un ovni qui débarque de sa planète sur les plages et lieux de vacances à la cause du public du monde littéraire.

Une plume sordide et poétique à la fois. Un rêveur qui sait suggérer l’inacceptable voire l’inconcevable sans jamais véritablement le nommer…

Alors quoi de mieux que de l’interviewer de l’intérieur, par moi, son Hyde encenseur…

Sans prétention, juste à sa façon…

Finalement, un roman de ton cru enfin à disposition du public, c’est un peu un miracle non ? T’ont-ils enfin donné un bon de sortie définitif de l’hôpital ? Fini les séjours chez les Barjes ?

Fabrice LIÉGEOIS : Bonjour toi, ça faisait longtemps tiens que tu n’étais pas revenu me hanter. (soupir) En fait, que l’on pense que je sois un déjanté de première, ça ne me dérange pas. Il en a toujours été ainsi et ma foi, quoi faire ? Incarner le rôle de Don Quichotte et aller broyer du cervelet pour le petit déjeuner parce que l’on oserait penser quelque chose de moi. Tout ça motivé par une fierté mal placée qui ne m’habite pas. Non, je n’ai pas de temps à perdre avec tout ça. C’est comme ça… Alors, j’écris. Une histoire et surtout la rédiger avec mon âme, un peu de la tienne donc. Tu devrais être content, je t’ai fait de la pub sans que tu ne fasses quoi que ce soit…

@ RP Images
@ RP Images

Parler de l’histoire d’une femme noire aux USA, ça fait pas un peu plan marketing merdique ça ?

F.L : (Rires) La question n’est pas vide de sens. Le terme d’être un étranger dans un pays est une notion illusoire ancrée dans les esprits. Comme tu le sais, je me considère apatride. On habite sur Terre et la richesse de notre planète est d’avoir la chance de ce pluralisme. C’est dans la différence que l’on apprend. Avoir vécu ici et ailleurs ou plus précisément à New York, dans Harlem, ça t’ouvre les yeux. On entend de-ci de-là que oui, les étrangers machins, il faut qu’ils dégagent, ce n’est pas normal… Mais qu’en est-il véritablement ? Abigail est cet étendard. On peut parfois être citoyen d’un pays et ne pas être considéré comme tel alors que ledit citoyen en vaudrait un million des vociférants. Ainsi, j’ai essayé de par mon expérience personnelle, d’exprimer ce ressenti mais il y en a d’autres…

Comme quoi ? Ton amour pour les parts de pizza Peperonni chez Joe’s Pizza ? Allez lâche un peu de gras sinon personne ne va l’acheter ton rouleau de papier chiottes biodégradables.

F.L : J’ai proposé différents niveaux de lecture sur ce roman, comme tu le sais. On aborde des sujets graves qui me tiennent à cœur. Je n’aime pas spoiler les histoires des autres alors je ne vais pas commencer par faire pareil avec la mienne. T’es vraiment malsain comme mec… Je dirais juste que j’invite à un parcours, celui de ne jamais y descendre là où dans la vie de tous les jours, des gens commettent l’irréparable à l’égard de leurs proches, des plus faibles qu’eux. L’histoire est le périple d’une vie où les choix se résument parfois à une peau de chagrin. L’intimité du roman permet à tout le monde de s’y reconnaître. L’horreur frappe sans discrimination, même ceux qui se disent à l’abri. Dans le secret des murs d’une maison, parfois, on se sent bien seul face à la fatalité…

Donc ton histoire, c’est un livre d’horreur, non ? Explique-toi parce que personne ne te comprend en fait…

F.L : Parfois, je me demande si tu n’es pas terminé comme conscience toi ! J’ai pour passion le monde du cinéma et de ces réalisateurs qui savent te surprendre. Te mettre dedans à la fin du film comme jamais et là, tu es bouche ouverte en te disant :

Bon Dyé misère, Steu claque…

J’aime procéder de la même façon. Faire croire des choses, laisser imaginer quelque chose pour au final déboîter du côté aveugle de ta conscience et te dire :

Ding Dong, la cave bonjour…

L’histoire parle d’horreur oui, c’est clair mais pas celle que les futurs lecteurs ont cru percevoir en regardant le court-métrage. Je parle de la vraie horreur… Voyons ! Tu ne regardes plus les actualités ? C’est pourquoi Aby a hâte de rencontrer les lecteurs… Comme elle le dit souvent, l’éthéré apparaît à celles et à ceux qui le croient mais franchement mon coco, tu as déjà vu un zombie en vrai ? Tu as déjà vu un mec se transformer en monstre devant toi ? Je te le rappelle, les monstres existent mais ils ont visage humain… Avoir des traditions, les respecter sans les juger car personne à cette heure ne peut me dire si cela existe ou pas et le sujet du roman n’est pas là… Aby parle de lâcheté. Aby parle d’amour. Aby est la reine d’une saga qui vous emmènera là où elle le voulait tout en vous ayant prévenus qu’il ne fallait pas y descendre…

Mais dis-moi, pourquoi avoir choisi l’auto-publication pour ton navet ? Tu as pris le melon ? Faudrait consulter à nouveau car tu dois être en manque de tes pilules bleues, non ?

F.L : Prendre une décision comme celle-ci, ça n’a pas été chose facile. Il y a eu pourtant assez de signes avant-coureur pour m’indiquer que je devais faire preuve avant-tout d’honnêteté à l’égard des personnes qui m’entourent et surtout de moi-même. Trouver un éditeur, c’est le Saint Graal de bon nombre d’auteurs et j’en avais un, oui que l’on nomme dans les coursives être un simple diffuseur numérique. J’ai toujours acté pour la défense de son étendard et ma foi, après lecture attentive du contrat qui m’était proposé, après moult réflexions auprès de qui tu sais, j’ai annoncé préférer opter pour l’auto-édition pour le roman, N’y descendez jamais ! dont je suis l’auteur. La réponse a été cinglante au seul prétexte d’avoir remonté une information et non sur le fond finalement. Être éditeur ou auteur, des titres ronflants, ça se prouve par les faits et non pas par une réputation si fragile dans ce monde virtuel ou pas… Je te rappelle donc que la publicité que doit faire un éditeur, c’est moi qui l’ait prise en charge et ce, sur notre simple R.S.A. Toutes les démarches annexes telles que la réalisation du Teaser et du court-métrage, j’en suis à l’initiative. Il ne faut pas se mentir, il y avait erreur de casting… Peut-être ai-je commis un impair de partir seul à l’aventure, qui sait ? Tu as les réponses toi ? Tu me connais bien assez pour savoir de notre façon d’être qu’elle a toujours été placée sous le signe de l’authenticité et là, je n’ai rien à me reprocher…

Et pour ceux qui veulent en savoir plus, le résumé :

Dans chaque histoire, il y a un début, un milieu et une fin. Cette dernière, personne ne la maîtrise véritablement, ni même l’auteur qui offre en lecture un parcours initiatique dans l’univers new-yorkais d’un quartier, celui de Harlem la Noire avec un personnage, une petite fille prénommée Abigail qui embrassa, un jour, comme ça, un invraisemblable destin. Sur soixante dix ans d’Histoire, sa vie est retracée.

De la petite négroïde exclue et tiraillée entre deux communautés, de ses choix d’adolescente réclamant une justice qui l’a fuie et plus tard, de sa vie de femme, celle d’une matrone tenant de tous ses pouvoirs une rue, la sienne, celle de la 129ème rue Ouest… Au-delà de ce récit, découvrez une facette de la peur, celle à laquelle vous n’êtes pas préparés. Celle-là même qui se cache loin, par là-bas, quelque-part dans les recoins de votre âme et venez l’affronter au travers de cette vie qui ne vous quittera plus jamais…

F.L, la tour ?

@2015 - Fabrice LIEGEOIS
@2015 – Fabrice LIEGEOIS, écrivain

ABYBIRDé 2 ya !

Depuis le temps, combien serait passé à autre chose? Combien? Tous très certainement et qu’ils soient édités ou auto-édités… L’exigence est propre à chacun et la mienne est indéniablement entêtée avec l’égoïste envie que ça me plaise avant-tout. Elle répond aussi à d’autres envies. Des très personnelles… Que le moindre accroc aille vaquer sur les pages des autres, mais pas chez moi ! Cependant et dans l’optique d’afficher un sourire radieux de l’Aldo, au terme de deux mois de reprise, tout le taf exécuté sur #ABY me semble prometteur. La Grande Dame semble être mieux pouponnée et se prépare enfin pour sa sortie officielle. De quoi ?!

Aujourd’hui, je fête mes 49 ans sans chichi ni cotillons et j’assume la corrosion de mes artères. De retourner encore au bloc dans six semaines à croire que mon futur surnom ne sera plus café ou chocolat, mais emmental au regard des nombreux trous sur mon corps. Ken le survivant peut aller se rhabiller et non, je ne clamerais pas non plus que je suis fatigué par tout ça patron… Pour la petite confidence, j’ai de plus en plus peur avec mes références qui datent un peu face à la médiocratie environnante de ce temps qui, pour l’occasion, m’exaspère… Bref, pour en revenir à notre mouton, je brêle…

Aujourd’hui, j’entame ma cinquantième année de vie et je profite de chacun de ces instants comme si c’était les derniers. Dans neuf mois, je serai au pays de Jaja. Je compte déjà les jours figures-toi, comme n’importe qui le ferait devant ce genre d’événements qui ne t’arrivent qu’une seule fois dans ton existence… Je vais en avoir la chance, non?

Non, pas vraiment…

Je me suis encore saigné à blanc pour organiser tout ce petit ABY’s Tour 2K20. Heureusement que je connais les bons outils et les procédures de ce pays et, comme toutes ces autres années, j’ai juste appuyé sur tous les bons boutons, préparé tout ce qu’il fallait pour arriver à mes fins : avoir de la matière avant de me lancer définitivement sur la route de ce que je dessine depuis plus de quatre ans. J’aime quand tout est carré, précis et pointu, ça ne te rappelle rien ?

L’exigence…

Aujourd’hui, j’assume ma défiance envers Papa Guédé afin qu’il attende encore quelques temps avant de venir me chercher et m’embarquer pour l’irréversible traversée où vous tous me rejoindrez un de ces jours, quand votre heure sera venue. Ici, j’ai encore des choses à faire lui ai-je dit:

Mo yé kapab parlé Kreyol e M’olé wa tounoum pour Aby-la !

Je suis capable de parler le créole et je veux voir tout le monde pour ABY… (Je sais, ça calme)

Prendre le temps, s’isoler de ce monde de fous et se relâcher pour enfin respirer à plein nez la fierté du travail bien accompli, voilà mon cake which is not a lie !

ABY, li yé mô lafyèrté

ABY, elle est ma fierté ! (Je plussoie, c’est un kif de maîtriser une autre langue)

Traits d’encre sur ABY – There’s no place like home…

Le 08 juillet dernier, ABY s’est vue décerner un quatrième titre : une autre Mention Honorable au salon du New York Book Festival 2019. Cette récompense, c’est une très grosse surprise car totalement inattendue. C’est la deuxième fois que je suis ainsi honoré et je suis très heureux de pouvoir partager cette nouvelle avec tous les lecteurs et tous les soutiens de la Grande Dame de Harlem. Sans vous, nous n’aurions pas eu les joies de connaître pareille aventure, mais la suite promet d’être encore plus belle…

Enfin, je l’espère, car depuis l’opération, cette période de convalescence obligée me pèse beaucoup. J’ai pris ce temps imparti de la meilleure façon qui soit afin de le combler de plaisirs, de calme et de volupté : en clair, me ressourcer dans ce qui me paraît être beau à savoir lire des romans.

Grand mal m’a pris…

Je n’ai eu de cesse d’avoir les phalanges qui m’ont démangé avec l’envie folle de retourner au charbon, mais le repos est passé avant tout. Enfin presque… En effet, j’avais décidé de prendre du temps. De respirer. De me reposer, mais avec ces chaleurs, la température corporelle appréciait peu mon côté larve qui s’imprimait en couches de sudation sur le fauteuil. Décompresser en lisant quelques bouquins, où était le mal ?

De prime abord, aucun…

Cependant, deux énormes claques plus tard sur dix livres ouverts, le bilan restait très mitigé. Le style des huit recalés ne m’avait pas emporté. Ce n’était pas ma came. Je me suis alors demandé à plusieurs reprises si ce n’était pas moi le fautif. Qui sait ? Suis-je devenu trop exigeant ? Est-ce que je sais vraiment lire ? Ne pourrai-je pas être plus conciliant avec les figures de style de certains auteurs ? Pourquouaaaaaaaah ?

Non, je ne sanglote pas toutes les larmes de mon corps. J’ai juste évolué dans le style des bouquins que j’aime lire. Je ne cherche pas du pompeux littéraire avec un phrasé sponsorisé aux Doliprane. Je cherche le bien écrit et ma foi, il y a une tonne d’auteurs qui te décapent les rétines. C’est différent comme approche où votre œil parcourt les lignes sans être accroché par des réflexions métalyriques : Kesskidit là ?

Tu vois le genre ?

J’aime être emmené par l’histoire, pas de pleurer du sang par mes yeux. Le scénario, les rebondissements et puis de me retrouver à l’état d’exquise jouissance, comme un gnou à la rivière et BIM, le coup sur la caboche… Le twist qui déboule de nulle part et là, tu te dis : ouaaaaaaaaah, steu claque de string… De m’attendre à des trucs qui vont te remuer les tripes.

Au final, presque honteux, je me retrouve parfois dans une situation délicate : se voir décrocher de lectures encensées par des milliards d’avis alors que je suis de mon côté en mode trop plein de : je n’en peux plus… Aiiiiiiiiiiie, j’ai mal à ma rétine ! dit le mec toujours pas publié, soit dit en taclant !

On y reviendra plus tard sur ça si tu le vaux bien mon amie lauréale…

Finalement, j’ai repiqué une tête dans des valeurs littéraires plus sûres. Celles qui sont le fruit de mes recherches quant à l’élaboration de mes romans. Des plus studieuses. Retourner bosser sur #ABY afin de la rendre plus belle et surtout de ne pas se cantonner à pondre une version éditée qui serait un réchauffé de la version auto-éditée… Proposer une amélioration, atténuer la différence de niveau entre ce premier roman et les suivants tels que #PROJECTIONS et #ICarUS…

Hélène Babouot des éditions L@ Liseuse avait signé ABY. Lors de nos échanges, c’est grâce à elle que j’ai pu ouvrir les vannes à une autre version dite éditable, comme dirait Thierry Berlanda. Plus immersive. Une histoire mieux amenée. Je suis allé chercher des réponses dans d’autres livres, d’autres références et sans arrières pensées de détenir une « meilleure » vérité qu’un autre sur les sujets traités dans ce roman. Juste mon idée d’un roman bien écrit et ne pas succomber aux sirènes d’un travail bâclé…

Ainsi, au calme, j’ai pu me pencher sur des styles d’écriture d’une autre époque, certaines de mes références remontant même au 17e siècle. Des témoignages importants pour bien cerner les us et coutumes de nos ainés. Leur maîtrise de l’écriture afin d’être capable de recopier ou de transcrire, avec mon niveau, les dires de l’époque.

Aujourd’hui donc, au 7 août 2019, je suis heureux de vous annoncer qu’une autre pierre s’ajoute à mon projet littéraire et qui m’enverra en juin 2020 de l’autre côté de l’Atlantique. Une nouvelle fois pour vous permettre de découvrir d’autres envers du décor de mes romans. Je repartirai de France pour 17 jours, mais nous en reparlerons le moment venu… D’ici là, en plein été, passez de bonnes vacances et profitez d’un repos bien mérité !

Traits d’encre sur ABY – Pa bossé Doktè sa I di…

Vous avouer que l’écriture n’est pas une chose facile pour moi, c’est sortir une évidence avec pour bien appuyer l’allusion, la réplique phare, celle de l’acteur Bruce Willis dans le film, le dernier samaritain : L’eau mouille et le ciel est bleu… Sympa comme référence pourrais-je penser après coup, mais ça ne parle à personne sauf aux puristes du genre. Comme l’écriture au final… Que no ?

Après des mois où j’étais tiraillé par une maladie silencieuse, perfide et bien puante, je suis né à nouveau le 29 juin 2019 sur les coups de 12h05. Tu ne me comprendras pas très certainement, mais encore, je n’oublierais pas de me rappeler qu’il n’y a pas que moi et mes petites histoires… Et pourtant, je me dois de t’informer…

Mes poumons s’enflammaient dans des zones encore inconnues de ma conscience. Un vrai nouveau né qui respirait enfin un air à plein nez. Même si le stigmate que je traîne depuis les premiers mois de ma vie restera le dernier lien qui me retient à ce passé cruellement hypocrite, entendons-nous bien, aujourd’hui, j’apprécie pleinement cette opportunité de vivre avec sérénité…

Oups, you are gone missing…

Détrompes-toi de croire que je ne pense pas aux autres, à tous sans exception parce que ça te claque à la gueule ces délires là… La maladie, ça te prend et t’arrache de ta zone de confort. Certains en sortent grandis, d’autres aigris. Et puis d’autres meurent… Faites vous même les comptes…

Moi, je les ai fait le temps de cette absence du premier plan où j’ai raté pas mal de trucs, en apparence… J’ai vu des histoires naître. D’autres s’éteindre. J’ai suivi de loin ce spectacle qui me plaît. Je l’avoue. Et puis, remettre mon costume de strass et de paillettes pour aller vilipender la bonne parole, c’est pour 2020. Pas avant, je suis occupé et c’est compliqué…

L’écriture…

Elle m’a cruellement manqué au cours des 18 derniers mois même si j’ai terminé le premier jet de Projections, le second opus. Elle m’a fait défaut lors de moments terribles que je traversais, ne pas pouvoir travailler avec mon ancienne éditrice qui arrête l’exploitation de sa maison d’éditions fin 2019. C’est triste…

Toutefois, j’ai eu la chance d’avoir croisé sa route et elle m’a apporté énormément. Nos différentes discussions et le fait que je ne désirais pas offrir au public un roman réchauffé pour faire genre, aujourd’hui, ABY, ma Bôko d’amour est bien au-delà de pas mal de mes propres espérances…

Terrible dilemme de souhaiter maîtriser un style, une façon de raconter des histoires et de ne pas y arriver parce que l’on a été malade. Emprisonné dans un cycle nourrit à la surcharge émotionnelle en totale sur-régime… Souffrir d’un manque de sang-froid par moments, de distances dans ma prise de position concernant certaines attitudes que j’exècre. J’ai commis des jugements à l’emporte pièce sans mesurer véritablement les conséquences. Pourtant, je les assume en leur intégralité sous tutelle de la bien-pensance claironnant que l’on ne peut plaire à tout le monde.

C’est exact !

Ainsi fût ma vie passée durant 30 ans… C’est long. C’est oppressant de découvrir ce poteau rose. Ce truc qui s’est amplifié au moment de mon adolescence au nez et à la barbe de tous et surtout de moi. Tout cela a pris fin à présent car il n’y a rien de mieux que de retourner au charbon. Une gueule noire m’attend…

L’écrit dur, voilà mon choix de vie. À cette méthode qui pourrait surprendre, celle d’être exigent avec moi-même avant-tout, j’ai découvert cet univers où je me suis cantonné de rester à la porte. De ne pas vouloir rédiger de la merde et de continuer à apprendre sans se soucier de l’idée mais de comprendre à la formaliser, à l’exprimer avec pertinence, comme aujourd’hui… Pourquoi d’ailleurs ?

Indepedance Day my friend…

Alors, je vous espère d’aller bien, de prendre soin des vôtres et n’ayez crainte, vous y descendrez à la cave de Abigail Richardson. Certains disent même qu’il ne faut jamais dire jamais. Si, si, je l’ai lu ces derniers mois. Hélas pour ces gens-là d’avoir à rencontrer mes écrits sur ABY, John D. Billy ainsi que les quatre autres personnages des romans qui suivent et déjà en phase préparative et qui les attendront bien sagement. Nous aurons largement le temps de faire connaissance pour notre amour commun, celui de l’écriture…

Traits d’encre sur Projections – Ep N°10 – Le temps des tulipes…

0Dans les longues artères de Mana-Hatta, il n’est pas rare de trouver sur les étales des « Deli » à cette époque de l’année un parterre de fleurs à offrir à votre aimée, à l’intention de quelqu’un. En descendant du CAB dans le quartier de Chelsea pour rejoindre John D. et son comparse, au deuxième étage du 10Th Precinct, j’ai aperçu des fleurs reconnaissables parmi toutes : des tulipes…

Le lien à notre affaire commune et pourtant, nous restons à quai. L’enfant aux tulipes, qui est-il ? Sans éléments nouveaux dans le cadre de l’enquête, après des heures et des heures à m’asseoir à l’une des places de la Bibliothèque située sur la 5th Avenue, à chercher le pourquoi du comment de cet adorateur de cette fleur venue de Turquie, j’ai bien l’envie de lâcher l’affaire car elle ne mène nulle part. Et pourtant… Le lien est là, devant mes yeux.

to_tulipe-siamoiseJe descends la rue sous la pluie, Britney est positionnée devant l’entrée de l’épaisse porte en bois, me salue et m’ouvre la porte, comme si j’étais un VIP du commissariat. Parfois, je me dis que j’ai de la chance d’être ainsi considéré, apprécié et reconnu à ma juste valeur… Un scribe de l’ombre…

Le sergent Patricia Lawson est déjà à son poste, assise derrière son bureau pour accueillir le public et faire le tri sur les requêtes des citoyens qui pénètrent cette antre. Elle me laisse passer après m’avoir remis mon badge « invité » et je m’en vais pour rejoindre mes collègues si j’ose me permettre.

Hélas, dans le hall d’entrée, je n’ai même pas le temps de prendre les escaliers du fond à droite que je vois débouler mes deux complices, John D en tête suivi par son partenaire, Poucinette…

~~ Demi-tour ! Il a encore frappé… m’adresse mon compagnon.

2015-homicides-wonkblog-promo-imageFinalement, Projections porte bien son nom de ce deuxième opus des enquêtes tirées des sous-sols du 10Th Precinct. Quoi que je puisse envisager, le coupable de tous nos maux nous envoient nous balader par monts et par vaux…

Ici, je sais déjà à quoi m’attendre et j’en ai déjà la nausée d’avance au vu de ce que j’ai pu voir mais patience. Un jour, entre vos mains, vous irez là où nous trois sommes allés. Un jour, vous comprendrez la complexité de ce récit que vous vivrez, tout comme nous, de l’intérieur… Un jour, nous danserons ensemble cette valse… John D. me l’a promis… Halloween ne sera plus jamais comme avant, pour toujours…

C’est Aby près de chez vous… MARS 2k18

ABY PAR FABRICE LIEGEOIS COUVERTURE OFFICIELLE INTERNATIONALE 13 OCTOBRE 2017 - CALENDRIER DES DATES 2018 - 10 MARS 2018 - TOUS DROITS RESERVES - PROGRAMME test.pngLa Bôko d’amour de Harlem s’en va à la rencontre des Ti Bons Anges dans l’antre d’une autre Grande Dame, Madame GE accompagnée de certaines de ses flingueuses… Le samedi 10 mars 2018, à 11h30, à la Bibliothèque Parmentier, un rendez-vous pour un Apéro Polar sur le thème du Premier Roman…

26903719_1946642072265096_6485168947681753258_nEn compagnie de Cécile Pellault, l’auteure du titre : Le brouillard d’une vie, son troisième récit édité aux éditions Le Manuscrit, nous serons invités à répondre aux questions de l’hôtesse des lieux. Un honneur pour nous d’être mis ainsi en avant pour nos débuts dans le monde de l’édition et de parler de notre parcours, ses difficultés, nos attentes, notre compréhension de notre vocation embrassée… Bref, une mise sur le grill bien comme il faut…

 

Traits d’encre sur Projections – Ep N°9 – Mut numskam càqan

23431826_bg1John D. Billy s’est inquiété de ma disparition, l’espace de quelques temps pour des affaires disons… urgentes. Il avait même cru que je me comportais comme un Wachusi, à l’image de toux ceux qu’il avait pu rencontrer auparavant. Et puis, ce matin, je suis revenu dans le Mackwaas, frais et pimpant, un sourire éclairant mon visage d’un bonheur que nous avons partagé grâce aux Ti Bons Anges, celles et ceux qu’il ne connait pas encore. Je lui ai parlé des gens du Chnooor et nous avons ri bien que… Nous avons surtout remis les choses à plat car rapidement, l’atmosphère s’est à nouveau noircie autour de nous. L’enfant aux Tulipes avait encore frappé… Le Détective du 10Th Precinct s’est même demandé si je n’étais pas le véritable coupable de toutes ces atrocités… Normal, on ne peut faire confiance à un poitrail blanc…

~~ L’homme Bon aux bons mots sait de quoi il en retourne n’est-ce pas ? m’a-t-il confié.

~~ Un ti peu… ai-je répondu timidement en m’imaginant être écartelé par la suite au-dessus d’un brasier.

~~ Mut Numskam càqan, a-t-il alors déclaré.

murder-nypd logoEt je n’ai su quoi répondre. John me grommelle souvent des choses dans sa langue maternelle et je dois avouer que j’ai encore du mal à comprendre le sens caché derrière chacun de ses mots. Oui, chaque phrase posée, soufflée à mes oreilles ont un autre sens qui s’y terre mais, chaque chose en son temps.

Pour l’heure, nous sommes repartis à la chasse, à nous balader dans ce territoire qu’il connaît comme sa poche et dans lequel, je m’y sens bien… J’aime être avec lui, qu’il prenne soin de moi, comme du temps où je résidais dans la cave de ma Bôko d’amour… Je sais aussi qu’un jour, je devrais le laisser partir lui aussi alors que nous avons tant de choses en commun.

Cependant, une cérémonie se prépare pour bientôt et j’en ferai partie. Je vais aller danser avec lui lors de mon premier Pow Wow et forcément, je pense à mes papooses… L’honneur qui m’est fait d’être appelé l’homme bon aux bons mots et j’espère qu’un jour, mes fils seront fiers de découvrir que oui, c’est bien dans la différence que je me suis toujours forgé…

Traits d’encre sur Projections – Ep N°8 – Tawasenthan

PROJECTIONS FAB LIEGEOIS FINALE VERSION promo voorheesvilleInsaisissable… Voilà ce que le coupable était et restait au moment même où je pensais avoir mis la main sur des indices le concernant. Tout était à refaire. Notre tueur était un malin, aussi doué que les « Gens » à brouiller les pistes. Lui qui avait fait disparaître minutieusement toutes traces le concernant et ce, dans tous les registres possibles. Numéro de sécurité social. Registre des impôts. Certificat de naissance. Alors, que faire ?

John D. Billy remuait ciel et terre pour le démasquer parmi les millions d’habitants de Manahatta. De mon côté, je ne comptais plus les heures à éplucher les pages web à sortir parmi la masse de références l’indice qui nous permettrait de rebondir. De dépenser mon énergie à l’aider mais tout nous menait à un cul de sac…

Pourtant, nous étions sûrs de notre coup. Nous savions qui était le véritable coupable de tous ces meurtres. De France, force est de constater que je n’étais pas vraiment utile aux recherches. Juste un investigateur de l’ombre qui cherchait sur le net les petits détails qui font toute la différence.

Nous étions le lundi 2 octobre 2017, la sixième victime attendait qu’on la retrouve et rien ni personne ne pourraient apporter de réponses à ces crimes odieux, ceux dont je ne peux vous parler tellement que j’en ai l’estomac retourné à chaque fois. Six mois d’enquête et une victime par mois, comme s’il se jouait de tous en toute impunité. L’horreur avait un nom : l’enfant aux tulipes…

Forcément, vous nous diriez de chercher chez les biologistes, les fleuristes, les vendeurs de parfum et même chez les employés des musées botaniques. Soyez sûrs que nous y avons pensé mais nous étions bel et bien pris au piège…

Un épluchage en règle qui devant l’immensité du travail à réaliser me présentait John D. autrement. Il se tournait vers une autre source d’inspirations, celle-là même que je ne comprenais pas vraiment : les esprits…

C’est là qu’il m’a annoncé clairement mon avenir :

Ôkowi kutapumôpa muhtawiyush, wipi yio kutupukimô qa yotay kutapumô

Oui, je me devais de revenir à New York, pour toujours.

Vous l’aviez compris vous aussi, n’est-ce pas ?

Je serai bien plus utile là-bas qu’à végéter ici et je lui ai dit oui.

Ma traversée serait aussi longue qu’à bord d’une caravelle vers Neuie Amsterdam mais qu’importe, John D. Billy pensait que j’étais l’une des pièces maîtresses de cette autre enquête tirée des sous-sols du 10Th Precinct by RFL. Toutefois, notre tueur ne le verrait pas du même œil.

Mon retour était programmé : le 30 août 2018, veille du 72nd Shinnecock Pow Wow où il m’attendrait. Cependant, je pressentais aussi autre chose. Je serai certainement la prochaine victime de ce tueur si jamais nous n’arrivions pas à le coincer avant. Tout était écrit depuis longtemps © 2017, Fabrice Liégeois, #Projections

Traits d’encre sur Projections – Episode N°7 – Kutacamun

Des rencontres changent votre regard sur les choses de la vie, sur votre façon d’aborder votre relation à la terre. Je suis revenu grandi de mon parcours dans le Mackwaas avec John D. Billy. Plus rien ne sera comme avant… Baptisé « The Good Man with Good Words » par ces « Gens », c’est un honneur et une responsabilité de leur rendre hommage, comme il se doit… La nouvelle enquête tirée des sous-sols du 10Th Precinct, la deuxième, est une promesse, encore une… Une immersion telle que je les aime…

Forcément, l’enfant aux tulipes, le bourreau de Mana-hatta sait à présent que je connais tout de lui, de ce qu’il commet en toute impunité sans être inquiété par qui que ce soit pour ses actes horribles… Cependant, je n’ai plus peur de lui…

Je pourrais même me mettre à table mais longue est la nuit, long est l’hiver dans ce lieu reculé où il profite encore à se repaître de l’âme des autres, les innocents qu’il dépèce pour son seul et unique plaisir.

Longue sera cette enquête pour John et moi-même avant de le retrouver et de le punir… Insaisissable autant qu’il puisse être, nous trouverons les moyens de l’attraper… D’ailleurs, entendez-vous ce son au loin qui berce depuis des mois mes oreilles ?

Nous avons bel et bien commencé une valse sur un rythme endiablé, lui, mon détective du 10th Precinct et moi-même, son confident étranger… Une danse aux trois temps s’anime dans ma tête et personne ne sait vraiment quand elle s’arrêtera, pas même John… Aujourd’hui, la seule chose que je sache est que nous sommes partis en chasse, lui et moi et bientôt, vous et lui…

Aby Sa I di… 13 bougies pour ton Birdé !!!

Mon Adorable Ti Bon Ange,

Aujourd’hui, c’est ton anniversaire, ton 47e et je ne savais pas quoi t’offrir à part d’être là pour toi, pour toujours, comme l’ont été nos Jaja… Seulement voilà, je n’ai trouvé que 13 bougies pour le Cheesecake que je t’ai préparé… Tu en as déjà soufflé deux et je sais que tu étais content pour moi d’être seulement sélectionnée…

Toutefois, chacune d’entre elle représente les sélections de ton roman en lice dans des prix littéraires et ce, à travers le monde… Oui, j’ai poursuivi mon chemin car tu le sais, l’Éthéré apparaît à celles et à ceux qui y croient et tu ne pouvais plus rien pour moi, même si tu désirais me protéger, d’aider les Ti Bons Anges à ne pas te juger toi mais uniquement mon terrible secret… Je sais déjà que tu reviens me voir, chez nous, à Harlem même si tu as une trouille bleue de prendre l’avion…

« ça va aller Ti Bon Ange, ça va aller… »

Et je t’attends, comme tous les gens qui te connaissent et qui seront ravis de voir que tu leur as tous rendus hommage, à celles et à ceux qui ne t’ont jamais jugé pour ce que tu es, ce que tu as fait pour notre communauté, comme ça, comme toujours parce que tu es notre Ti Bon Ange, toi aussi…

Les enfants que tu connaissais ont grandi, d’autres les ont remplacés et leurs sourires, les yeux écarquillés de voir ce petit blanc venir leur apporter des sucreries, des stickers et autres babioles car tu te régalais de leurs rires… Oui, tu étais heureux d’être enfin toi…

Les Loas m’ont dit que ton périple sur l’île aux collines est déjà rempli à ce que j’en ai compris avec tout plein d’événements et je suis si contente de te savoir accompagné par tous ces Ti Bons Anges que j’ai rencontrés grâce à tes mots…

Avec Charlène, nous essayerons de leur faire profiter quelques instants de Lwa Magie Dwé Harlem. Nous fêterons dignement l’anniversaire de Tissou, de ton Mathis… Ton garçon qui aura 12 ans…

Oui mon Ti Bon Ange, nous ferons ce que tu as toujours fait, essayer de donner des sourires à des gens, des inconnus et les différents par tes inlassables pitreries et souviens toi aussi de la demande de ton Papé de Colonel et de ta Jaja :

« Ne fais pas trop tourner la tête à tout ce monde… »

Shhhhhhh… Entends-tu ?

Oui, tu es bien en route pour me retrouver, de respirer cet air qui te redonne force et envie de continuer pour eux, tes fils, tes amis de Bijou Plage et toutes celles et tous ceux qui t’apprécient pour ce que tu es, derrière cette carapace que tu portes pour te protéger… Et n’oublie pas : What goes around really goes around…

Il est temps pour toi d’accepter la destinée promise par ton aînée de Jaja… Vas rencontrer John D. Billy, vas embrasser Whoopi, vas dans le métro te faire tirer le portrait, vas Ti Bon Ange, vas car la vérité que tu détiens, c’est l’âme de ton histoire… Ils t’attendent…

As we all say, only the sky is your limit… Do not look back at what they did, at what they said, they don’t know much about what you really are… So, just go as always because you build it and now they will all come…

A knacki from Paddington – Soul Of London

Soul-of-london-Gaelle-PERRIN-GUILLET-L’immersion…

Si je devais la définir dans ce qui me rapproche d’un auteur à mes plaisirs de lecteur, je dirai simplement le Truc. Tu le possèdes ou tu ne le possèdes pas pour mes critères et seulement les miens.

Ici, j’ai visité Londres. Le Londres à ma vision, de ce que je me représente de cette époque, avec justesse et précision à t’en foutre un Fish N Chips derrière le coin de l’oreille. Alors voilà, Soul Of London de Gaëlle Perrin-Guillet, c’est comment dire…

C’est un titre qui t’aspire par la magie d’une nana folle dingue de Tim Burton et bien, je vous le dis, elle est une Alice et par le petit trou de la lorgnette, elle t’immerge dans un univers qui est d’un réalisme ô combien saisissant.

Pour preuves, je relisais en même temps Docteur Jekyll et Mister Hyde pour comparer les trucs qu’elle avait retranscrit à merveille. Ensuite, l’histoire ? Ah non, désolé… Je ne mange pas de ce pain de viande là…

Je te parlerai plus de cette prise par la main dans un truc sombre, noir, brumeux, brouillard, pas de bronzage de Knackis vous attendra, plutôt découpage en rondelles en règle, pouces ou centimètres, elle fait les deux mesures pour ne froisser personne. Faudrait pas…

En fait si, il faudrait le lire ce bouquin pour les apprentis auteurs… ça donne le ton pour continuer à bosser car quand on écrit comme toi Madame ben, pour un mec qui n’aime pas trop les britons, qui n’aime pas cette ambiance, qui n’aimait rien de tout de cette époque ben là, je dois te dire, Spencer Tracy est fier de toi… Je sais, il m’a tweeté un truc hier soir à 20h…

Enfin bref, la Dame de Londres en question est lauréate d’un prix avec ce livre que vous devriez découvrir… Le moment de lecture, éternel chez moi, c’est ça… De se dire, n’en lis pas trop mais savoure chaque ligne… Vois où elle t’emmène parce que c’est juste… Merde, Paddington me manque déjà…